Une anecdote qui m’avait marqué durant mon séjour au Burkina Faso en 2010, c’était l’importance de la couleur dans les documents.

Afin de financer un projet de verger dans un village du bush africain, j’avais fait le tour des ministères, ambassades et banques à Ouagadougou pour déposer des dossiers de demande de subvention. A l’ambassade du Canada, j’en donne un en noir et blanc car c’est le premier que j’avais sous la main et la secrétaire me demande si c’est le dossier original. Je lui dit que oui je viens de l’imprimer mais elle insiste et me demande si je l’ai en couleur. Je sors donc le même en couleur (quelques photos et titres en couleurs) et lui donne. Elle a semblé satisfaite et je suis reparti content 🙂

Cette expérience m’est arrivé de nouveau quelques jours plus tard. En me renseignant (car j’aime bien comprendre le pourquoi du comment), on m’a expliqué que si au Burkina on attache de l’importance à la couleur, c’est que les documents officiels sont ainsi tandis qu’une personne lambda préférera une copie en noir et blanc car moins chère.

Encore une bonne leçon de vie qui m’a permit de comprendre que nos visions des choses sont souvent différentes et qu’un dialogue suffit souvent à en comprendre les tenants et les aboutissants.

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