Après Stockholm, je suis resté 3 jours à Miami. Cette ville ne m’a pas conquis mais heureusement j’ai fait des supers rencontres.

Quand on arrive en avion dans une nouvelle ville, il n’est jamais évident de se repérer. Il est appréciable lorsque l’on est attendu, encore plus lorsque ces personnes ne me connaissent pas. Ce fut le cas à Miami avec Tiphaine et Olivier, un couple de Français expatrié depuis un peu plus d’un an. Ils m’ont proposé spontanément de m’accueillir suite à un message que j’avais écrit sur le groupe Facebook « les Français de Stockholm ». Ce séjour s’annonçait très bien.
Heureusement que j’ai eu la chance de les rencontrer et d’habiter chez eux car Miami ne m’a pas laissé une très bonne impression. Une ville dédiée à la voiture, ultra moderne, pas de charme…
En sortant de l’aéroport, je ressens cette atmosphère typique des pays proches des tropiques : un mix entre chaleur et humidité. Nous repartons de l’aéroport en voiture et je redécouvre les routes gigantesques, des deux fois 4 voies voire plus. Ils habitent au fond d’une impasse dans un quartier tranquille, peut-être trop. Chaque soir, un agent de sécurité tourne dans le quartier en voiture de golf. Chez eux, tout est à la taille américaine : le frigo, la cuisinière, les contenants (en galon ce qui équivaut à environ 3,8 litres)…
Ce qui est marquant, c’est que l’espagnol est la première langue parlée dans cette ville du sud des Etats-Unis suivi de l’anglais et du créole haïtien. En effet, il y a une importante diaspora hispanique et haïtienne à tel point que dans les lieux publics, les informations sont écrites en trois langues : anglais, espagnol et créole haïtien. En me baladant dans les rues de Miami et en faisant quelques courses, j’entends parler espagnol tout autour de moi. Par exemple, au supermarché, la caissière me parle directement espagnol. Si je ne savais pas que j’avais atterri à Miami, cela pourrait porter à confusion. Ce fut une petite mise en ambiance fort appréciable pour la suite de mon voyage.

Ce que je n’ai pas apprécié à Miami :

  • le fait de devoir utiliser la voiture pour le moindre des déplacements. Tout est prévu pour faciliter ce moyen de transport : que ce soit les trottoirs parfois inexistant, le manque d’entretien des trottoirs existants, les intersections gigantesques…
  • faire du vélo est assez dangereux, le manque de pistes cyclables (les voitures les utilisant parfois) et le fait que la voiture étant omniprésente, les conducteurs font moins attention aux vélos.
  • le côté trop artificiel, sans charme, même la plage de Miami Beach pourtant réputée ne paye pas de mine, j’y ai quand même trempé mes pieds histoire de…

Bien évidemment n’étant resté que 3 jours sur place, cela peut être un jugement un peu hâtif.

J’ai néanmoins apprécié le fait que certains transports en commun soient gratuits, le fait de pouvoir sortir short et claquettes du sac à dos, le fait de pouvoir parler espagnol et bien sûr ma rencontre avec Tiphaine et Olivier.

Juste à côté de mes hôtes, il y a la dernière parcelle de nature authentique existant à Miami, tout le reste ayant été bétonné ou transformé. C’est étrange de se balader à travers ce parc qui doit faire environ 1 hectare. On y retrouve de la végétation à l’état sauvage et de l’autre côté de la barrière, les buildings de Miami.

Et dans le désordre ce qui m’a marqué :

  • on retrouve des drapeaux américains un peu partout sur les frontons des maisons.
  • les rues étant très larges, les véhicules sont en proportion, c’est-à-dire, très gros et imposant.
  • les gâteaux à la crème aux couleurs flashies.

La célèbre plage de Miami Beach et son avenue Ocean Drive… Je me suis baigné des pieds, je ne voulais pas aller plus loin car la plage n’avait rien d’extraordinaire et surtout l’endroit est réputé pour les vols, je ne voulais pas laisser mon sac sans surveillance…

Le hasard des dates m’a fait vivre Halloween à la source. On retrouve des décorations un peu partout, des stands dans les rues pour amuser les enfants, les chaudrons de bonbons sont prêts, il ne reste plus qu’à attendre les enfants déguisés.

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