Un nouveau départ pour un nouveau voyage. Cette fois-ci l’objectif principal est d’apprendre l’espagnol. Mais plutôt que de simplement franchir les Pyrénées, je me suis dit qu’il serait plus sympa d’aller visiter des contrées lointaines et qui me sont pour l’instant inconnues. Direction l’Amérique du Sud ! Ayant la chance d’être flexible, je choisis de prendre mon temps, ce qui me permet surtout de profiter de billets à bas coûts. C’est la raison pour laquelle je vais m’arrêter 5 jours à Stockholm.

A l’aéroport Charles de Gaulle, je me sens comme un poisson dans l’eau. Aujourd’hui en 2016, il y a des caisses automatiques partout, l’aéroport n’y faisant pas exception. Je m’enregistre à une borne en scannant ma carte d’identité. Je suis reconnu instantanément et je reçois ma carte d’embarquement ainsi que l’étiquette pour mon sac. Il ne me reste plus qu’à l’attacher puis à me rendre au dépose bagage automatique. Je scanne ma carte d’embarquement. Je dépose mon sac sur le tapis roulant, il est pesé et part rejoindre ses petits camarades dans le dédale de l’aéroport.

Sur la passerelle qui mène à l’avion, j’aperçois le pilote à travers le cockpit. Il a une tête de monsieur et madame tout le monde mais il a quand même nos vies entre les mains. Il a l’air en forme donc ça va ! En franchissant le porte, le steward me voyant en tee-shirt me dit en souriant « il fait 4 degrés à Stockholm ». Effectivement ce n’est pas beaucoup. Mais comme je vais ensuite sous des contrées plus tropicales, je ne voulais pas me charger en vêtements d’hiver pour seulement quelques jours dans le nord de l’Europe.

L’avion décolle et comme à chaque fois je suis ébahi de voir ces dizaines de tonnes décoller sans encombres. Les deux heures trente de vol se passent sans souci. Quel plaisir d’assister à un coucher de soleil à près de 10 000 mètres d’altitude !

Grâce à l’Europe et à l’absence de frontières douanières, je sors très rapidement du terminal. Un peu trop rapidement même puisque j’ai oublié de m’arrêter au tapis pour récupérer mon sac à dos. Un tour au service d’information pour savoir comment je peux revenir en arrière. On m’indique de me rendre à côté de la porte de sortie, d’appuyer sur un bouton et d’expliquer la situation. Quelques minutes plus tard, après avoir obtempéré et montré patte blanche en sortant ma carte d’embarquement, je me retrouve de nouveau devant le tapis roulant et récupère mon sac.

 

J’ai la chance d’avoir un hôte à Stockholm. Il s’appelle Alexander. Nous ne nous connaissons pas encore mais sommes en lien via le site Couchsurfing, qui met en relation des hôtes ayant de la place chez eux (canapé, chambre d’ami, coin de parquet…), avec des voyageurs comme moi qui cherchent à se loger. L’idée n’est bien sûr pas de profiter d’un logement gratuit mais bien de favoriser l’échange et la rencontre. Il m’a donné rendez-vous au centre commercial de Kista (prononcer « chista » en suédois). Il y a du wifi gratuit un peu partout en Suède et je reste en lien avec lui même durant le trajet en bus. C’est agréable et rassurant à la fois. Nous nous retrouvons devant un McDonald’s, endroit tellement stratégique et facile à repérer. A peine nous nous rencontrons et nous sommes déjà de bons amis. Vive la magie du voyage qui enlève les barrières et rapproche les peuples. Il m’invite à dîner dans un restaurant libanais. Je me régale.

J’en apprends un peu plus sur mon hôte. Il a 38 ans, gréco-suédois. Il a habité dans de nombreux endroits autour du monde et travaille actuellement dans une banque locale. Il a découvert le site Couchsurfing lors d’un voyage à Oslo mais je suis la première personne qu’il héberge. Je suis chanceux !

Nous rentrons chez lui. Il habite en colocation avec 3 autres personnes que je croise brièvement dans la cuisine. Il passe la soirée à m’expliquer ce que je peux visiter le lendemain à Stockholm car il doit partir travailler vers 7h. Mes premières heures en Suède se passent à merveille.

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